18 novembre 2017
Category: Films
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Primal Rage, ou Rage – Furia Primitiva dans la langue de Dante, c’est l’histoire d’un prêté pour un rendu, ou d’un échange de bon procédé : tu m’écris mon scénar’, je t’écris ton histoire… Comprendre qu’Umberto Lenzi rédigea le script de Primal Rage pour Vittorio Rambaldi, alors que Vittorio Rambaldi imagina la trame du slasher Nightmare Beach pour Umberto Lenzi. Deux films jumeaux donc, réalisés dans les mêmes eaux (la fin des années 80… mortelle pour le cinéma bis italien), produits par les mêmes margoulins, et shootés dans les mêmes décors : ceux, ensoleillés, de la Floride, quand l’Italie délocalisait ses tournages à la recherche d’une légitimation toute ricaine, à grands coups de pseudos (Harry Kirkpatrick = Umberto Lenzi), d’emprunts tous azimuts et d’acteurs du cru ; les mêmes d’un film à l’autre d’ailleurs, parmi lesquels Sarah Buxton (Debbie la copine contaminée), avec en sus la guest-star qui va bien : Bo Svenson ici, qui cachetonnait comme un dingue à cette période (du Bruno Mattei avec Double Target, de l’Eurociné avec Maniac Killer, ou du Fred Olen Ray avec L’Invasion des Cocons : ouais, ça vole pas toujours très haut…). Dans Primal Rage, le grand blond endosse la blouse du scientifique inconscient, énième avatar d’un Docteur Maboule dont l’hybris lui coûtera la vie.
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