
Sol à damier, banquettes rouge cerise, vieilles photos de la première Cadillac du patron et des nez tordus des boxeurs du patelin, le bruit d’œufs crépitant dans leur poêle, une vieille odeur de croque-monsieur, un panier avec de longues frites noyées dans le ketchup sur la table… Prenez place sur l’un des tabourets de l’american diner, temple de la becquetance qui goûte « comme à la maison », de la croûte pas fameuse-fameuse mais qui, conjuguée à un décorum festif par nature, vous fait gagner quelques points de bonheur. Jackie Kong, que l’on connaît depuis le creature feature The Being (1983), s’y installe pour le bien de Blood Diner (1987) et épouse les caractéristiques premières de son sujet. Son film sera gras, tout sauf sophistiqué et s’essaie à la bonne humeur constante à travers un second degré qui fait basculer l’horreur dans la bouffonnerie.
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