12 février 2018
Category: Films
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A la fin des années 80, les caves du ciné bis italien exhalaient une sale odeur. L’odeur rance de l’épilogue et du dernier acte, tragique et amer pour ceux qui connurent les folles exactions des seventies et des primes eighties… Comme ses congénères, Umberto Lenzi réaliserait encore quelque films d’horreur en cette période, et de bonne facture généralement… Mais bon, la magie était passée, le parfum évaporé. Qu’on pense aux productions Filmirage par exemple, quand le boss Joe D’Amato délocalisait ses tournages aux Etats-Unis, à la recherche d’une légitimation toute US : La Maison du Cauchemar en 1988 et Le Voyageur de la Peur en 1989, avatar plutôt réussi de Hitcher et carrément titré dans certains pays… Hitcher 2. Sous une autre enseigne, signalons encore le divertissant Fou à Lier (alias Nightmare Beach, 1989), slasher qui manquait peut-être un peu de sang et de nerf pour emporter pleinement l’adhésion… Ou Le Porte dell’Inferno (Gate of Hell), une histoire de moines maudits produite par l’Alpha Cinematografica et appartenant à cette très artificielle série des Lucio Fulci Presents (comme Murder Secret, Les Fantômes de Sodome ou Luna di Sangue) : longuet tout de même, quoiqu’on appréciera ce petit hommage à L’Au-delà lors d’une séquence à déconseiller aux arachnophobes…
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