8 avril 2021
Category: Films
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A force de s’entendre répéter que l’homme sans but est un navire sans gouvernail, Bill Zebub, petit rigolo à la chevelure tombante, s’est probablement retiré quelques années dans une abbaye bénédictine pour y réfléchir sur l’objectif méritant selon lui la longue randonnée de la vie et la tripotée de coups durs qui va avec. Et après méditation, ce grand fana de Cannibal Corpse, de black metal et autres groupes revendiquant leur paganisme a trouvé ce pour quoi il était fait : faire chier le monde. Ou en tout cas tenter de vexer un maximum de personnes pour un prix minimum, la plupart de ses réalisations ne lui coûtant que quelques milliers de dollars – voire quelques centaines à peine – et se hâtent à se foutre à dos les grenouilles de bénitiers (Jesus, The Total Douchebag en 2011), les copains du Père Noël (Santa Claus : Serial Rapist, 2016), les fanas de hip hop (Rap Sucks en 2011) et plus généralement les féministes puisqu’une large partie de sa carrière fut fondée sur le dénudé de ces demoiselles. Surprise, avec Metalheads (2008) le sale gosse du Z le plus misérable qui soit s’essaie à la comédie romantique. A sa manière, bien sûr.
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